Mais qui est donc cette curieuse créature ?
Un oiseau, une sirène, une femme à la sensibilité à fleur de peau, ou… d’écailles. Peut-être un peu tout ça. Elle est surtout une messagère, une initiatrice.
Je vous convie à une exploration, à un voyage, à un itinéraire à travers les mots, les sonorités, les lumières… je vous convie à découvrir mon recueil de poésie :
La Mémoire des écailles
Ces mots et les voix, les sons qu’ils évoquent, souvent avec une nostalgie au parfum si particulier, ces mots tracés qui dessinent des lumières, des déplacements convulsifs dans l’espace, sont une invitation à jouer avec les nuages, à laisser « à l’intérieur de nos crânes » se dérouler ce voyage qui nous transporte bien au-delà des antipodes dans des contrées où des mollusques hallucinés vivent tapis dans les recoins d’abîmes vertigineux couverts de mousses poulpeuses. C’est une invitation à plonger et à sonder les récifs coraliens de nos imaginations.
La Mémoire des écailles : ce nom évoque à la fois la nostalgie, cette « saudade » dont on parle au Brésil, nostalgie douce, sensuelle et voluptueuse et en même temps un manque, un manque indéfinissable,
indescriptible… un manque qui est peut-être la mémoire de cette « forêt atlantique » qui n’est plus mais qui, pourtant, vit quelque part en moi et continue à façonner mon comportement, la mémoire aussi de notre origine marine, océane, de ces écailles qui glissent sur mon corps et sont comme autant de frissons, de convulsions. Alors pour moi, rien n’existe plus que l’appel des écailles, ce murmure entêtant, cette caresse, cette invitation à naviguer et retrouver les déesses océanes.
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